Philippeville

Ce mécanisme fut entreposé dans le grenier de la justice de paix avec les cloches qui serviront pour la nouvelle horloge placée par la firme Ungerer de Strasbourg. Ce sont toujours elles qui sonnent actuellement.

Sous l'impulsion de Cédric Leclercq administrateur de l'Association Campanaire Wallonne et de l'Office du Tourisme, il fit l'objet d'une restauration par Benoit Mathieu et placé dans le bureau d'accueil de l'O.T. IL fonctionne et sonne les heures, les demi heures et les quart d'heures. Il doit être bien entendu remonté régulièrement.

Cette oeuvre d'art restaurée est visible tous les jours, au bureau de l'Office du Tourisme, sous les Halles de Philippeville.

 

FICHE PPPW

Appellation courante :

Horloge du puits

Philippeville

Place d'armes

Place d'armes, 20

 

Catégorie principale :

7. Mesure du temps et de l'espace

Catégorie secondaire :

7.1 Les horloges

Description :

Horloge monumentale de forme parallélépipédique pesant environ 500 kilos. Les rouages et le bâti sont en fer forgé. Les trois barillets de 17cm de diamètre sont en bois. La roue de compte des heures a un diamètre de 54 cm. celle de compte des quarts d'heure 38 cm. La transmission pour les aiguilles est logée au-dessus de l'horloge dans une cage de forme parallélépipédique en fer forgé. Les aiguilles mesurent chacune 66 cm. pour un poids de 450 gr. Chaque cadran pèse 14 kg. pour un diamètre de 1 m.10. Les chiffres romains ont une hauteur de 15 cm. Tout ce qui compose les cadrans est en fer forgé plaqué de feuilles d'or  Le mécanisme placé dans une cage en fer forgé est composé de trois poids moteur et de ses rouages. Le poids moteur central commande l'échappement dont le but est d'entretenir les oscillations du balancier et produit le tic tac caractéristique de l'horloge. A droite, le poids moteur des heures avec l

Inscription / datation :

Aucune inscription. Probablement fin du XVIIème-début XVIIIème siècle.

Historique :

Horloge monumentale logée à l'origine dans la charpente de l'édifice construit au-dessus du puits de la Place d'Armes après le creusement de celui-ci. Après démolition de l'édifice en 1878, le mécanisme et les trois cloches furent placés dans le grenier de la Justice de Paix probablement pour y être installés. Seules les cloches y sont restées. Le mécanisme fut descendu. Il fut exposé sur la place d'armes lors d'une des fêtes 1900 et ensuite stocké dans le château d'eau situé près de la piscine et la Plaine des Sports. En 2018, avec l'aide de la ville et de l'Association Campanaire Wallonne (Cédric Leclercq), le Syndicat d'initiative a lancé un projet pour faire restaurer Mr Benoit Mathieu de Belgrade et placé dans le bureau de l'Office du Tourisme devant l'une des arcades vitrées afin d'être vu de l'intérieur comme de l'extérieur.

Les moissonneurs 1900

Remarques :

Plaquette de valorisation et panneau explicatif à réaliser.